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L’un des fleurons des services Cloud en France vient de subir un incident qui risque d’entacher sa renommée dans les années à venir.
Quels sont les sites touchés par l’incendie ?
C’est le Datacenter de Strasbourg qui a connu l’incendie. Ce data center est composé de 4 salles. C’est dans la salle 2 que l’incendie s’est déclenché. Cette salle a été totalement consumée et a commencé par embraser la salle 1. Celle-ci est partiellement ravagée. Seules les autres salles 2 et 4 sont épargnées.
Cet incendie intervient au mauvais moment
OVH avait annoncé à la veille de l’incident ses certifications ISO pour ses offres de service Cloud. Cette certification avait pour but de gagner la confiance des clients sur la sécurité de leurs données. OVH prévoyait une entrée en bourse.
Beaucoup de sites web ont été touchés par l’incident
Des sites web tels que data.gouv.fr ou celui des scooters électriques ont été touchés par la destruction du Datacenter de OVH. La société MAIF a quant à elle, alerté ses clients et partenaires, qu’une partie de ces sites étaient hébergés dans le Datacenter de OVH qui a été ravagé par l’incendie. D’autres sites comme celui de la radio le chantier ou celui d’Animeland ont été aussi touchés. Dans d’autres entreprises, il était impossible d’accéder au service mail.
Quelles leçons à retenir de ce sinistre ?
Tout d’abord, il convient de remarquer que cet incident malheureux remet en cause l’image de sécurité et de fiabilité absolue qu’on accordait au Cloud. Pour beaucoup jusque-là, il suffit de disposer des services Cloud pour être à l’abri de la perte de données. Mais l’incendie chez OVH et ses corollaires montrent que le Cloud n’est rien d’autre que du matériel physique. Et ce matériel ne garantit pas une sécurité maximale de 100 %. Tout ceci rappelle la nécessité pour les entreprises d’avoir leur plan de sauvegarde de leurs données.
Pour l’heure, OVH tente de récupérer des données sauvegardées sur des serveurs distants afin de réactiver les services qui ont été touchés par le sinistre.